Ce communiqué s’adresse aux enseignantes et aux enseignants du préscolaire et du primaire
Nous avons appris que certaines écoles songent à implanter « l’aide à la classe » comme projet-pilote. Bien que cela puisse sembler attrayant, plusieurs questions n’ont pas encore obtenu de réponses, dont les suivantes :
- Qui sera effectivement responsable des tâches qui seront effectuées par « l’aide à la classe? »
- Est-ce que les services spécialisés de soutien aux élèves HDAA et à risque (TES, PEH, orthopédagogie, etc.) seront maintenus dans les classes avec « aide? »
Mais la vraie question est : « Pourquoi sommes-nous rendus à suggérer l’ajout d’une aide dans la classe? » La réponse est claire : la composition de la classe, dite régulière, et des ressources spécialisées en quantité insuffisante font que les tâches d’une enseignante et d’un enseignant deviennent trop lourdes et entraînent de fâcheuses conséquences pour tous.
De plus, nous vous rappelons certaines demandes de la partie patronale dans la présente ronde de négociation :
- L’inclusion des EHDAA et l’abolition de la pondération;
- La révision des ratios pour contrer la pénurie de personnel.
Par conséquent, il nous apparaît évident que « l’aide à la classe » ne saura répondre aux réels besoins des élèves et du personnel enseignant.
Par ailleurs, nous constatons et comprenons les besoins de support que vous requérez. Cependant, nous ne croyons pas que le soutien d’une « aide à la classe » résoudra les problèmes vécus. La composition de la classe est telle que nous demandons plus que le support apporté par cette « aide à la classe » pour nous, mais surtout pour les élèves.
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