MOT DU PRÉSIDENT

Confrontation à prévoir

En janvier, le nouveau ministre de l’Éducation a annoncé SES 7 priorités visant à répondre à certaines difficultés rencontrées par le système, sans trop donner de détails sur les solutions qu’il entend mettre en place pour y remédier.

Sans surprise, une partie de SES solutions apparaissent aux « Propositions du Gouvernement du Québec » déposées, le 15 décembre, dans le cadre de la présente ronde de négociation.
Maintenant que la partie patronale a déposé sa proposition et que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a établi ses priorités, il nous est très facile d’apprécier leur contenu et de comprendre qu’on ne pourra pas compter sur eux pour que les conditions de travail et d’exercice des profs s’améliorent. Si la description des différentes problématiques nous laisse parfois croire que les dirigeants perçoivent une réalité similaire à ce que nous vivons, les moyens proposés pour y remédier auront pour effet de restreindre l’autonomie professionnelle, d’alourdir la charge de travail et d’augmenter le droit de gérance de l’employeur.
Voici trois exemples parmi tant d’autres, tirés du dépôt patronal, comme solution à la pénurie d’enseignantes et d’enseignants : revoir les dispositions sur la formation des groupes d’élèves (les ratios) à la hausse, augmenter les motifs de dépassement des maximas et reconsidérer l’approche catégorielle, dont la pondération.

Face à ce dépôt, il n’y a qu’une réponse possible: dire NON! Nous n’acceptons pas de servir de boucs émissaires pour les difficultés rencontrées par le système d’éducation! Il faut donc, pour ce faire, dénoncer, résister et se mobiliser!

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