Radio-Canada
Publié à 17 h 53 HNE
Un rassemblement de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) a lieu dimanche soir devant la nouvelle Maison de Radio-Canada, à Montréal, à l’occasion de la participation de Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, à l’émission Tout le monde en parle.
Des centaines de membres de la FAE se sont rassemblés sur le coup de 18 h.
La présidente de la FAE, Mélanie Hubert, a ensuite tenu un point de presse lors duquel elle a souligné que ses membres tenaient à être présents pour montrer [à Sonia LeBel] que leur grève et leurs convictions [sont] sérieuses
.
Le 23 novembre, les 66 500 enseignants membres de la FAE ont entamé une grève générale illimitée.
On sera [en grève] le temps qu’il faudra à revendiquer de meilleures conditions pour les professeurs et pour l’école publique
, a poursuivi Mme Hubert.
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2030247/des-membres-de-la-fae-manifestent-devant-radio-canada
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La Presse
La FAE en grève générale illimitée
Des centaines de grévistes manifestent devant Radio-Canada
« Nous on considère que de déclencher une grève générale illimitée, tout le monde en parle. Mais Mme LeBel est invitée [à l’émission], nous on ne l’est pas », a dénoncé devant l’édifice de l’avenue Papineau Julie Bossé, vice-présidente du syndicat d’enseignement pour la région de Laval.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, sera de passage à 20 h à l’émission Tout le monde en parle.
Drapeaux et tuques rouges ont envahi le devant de la nouvelle Maison de Radio-Canada dimanche soir, au son des crécelles et autres trompettes. Maxime Carpentier-Cayen, professeur de sixième année à Laval depuis 12 ans, n’est pas surpris de cette mobilisation. « On investit notre non-salaire, à partir de maintenant ! », lance-t-il en faisant référence au fait que les enseignants de la FAE n’ont pas de fonds de grève. Ils sont donc désormais sans salaire.
« Beaucoup de choses changent [dans le monde de l’éducation], et pas pour le mieux », estime-t-il. Il cite notamment la gestion administrative, la question de la composition des classes et celle des plans d’interventions. « Madame LeBel est ici, donc on est venus lui dire bonjour », souligne-t-il.